Aujourd'hui peuplé de plus de 260 000 habitants; elle fut foulée par les vikings, découvert dans l'antiquité puis reconnue au royaume portugais en 1418 par le navigateur Joao Gonçalves Zarco.
Stratégiquement située, l'ile fait rapidement l'objet de la colonisation.
Ravagé en 1420 par un incendie mal maîtrisé, des hectares de terre alors fertiles sont mis à profil par la canne à sucre et la vigne.
Les récoltes entraînant l'esclavagisme africain sont très fructueuses avec l'arrivée des juifs, persécutés sur le continent.
Elle voit passer Christophe Colomb qui y rencontre son épouse et apprend à naviguer; connaît des heures sombres durant le régime féodale, lorsqu'elle est pillé par le corsaire Bertrand de Montluc et ses 11 galions avant de devenir Espagnol en 1580. Forcé au christianisme, les juifs quittent alors l'île en emportant leurs savoirs et l'industrie de canne à sucre.
Madère passe aux mains des anglais au XVIIe siècle pendant le règne du roi. Le vin de madère est alors le seul autorisé à l'exportation coloniale, ce qui fera sa gloire et sa convoitise. Les dynasties Blandy et Leacock y sont originaires.
De 1852 à 1876, le midriou puis le phylloxera détruit les plantations tandis que le choléra décime la population.
De part sa position stratégique, l'île est bombardée par les allemands en 1916.
Durant le XXe siècle, madère est soumis à de nombreuses révoltes qui entrainerons son autonomie territoriale du Portugal en 1974.
Au milieu du XXe siècle, l'industrie touristique se développe, l'hôtel de prestige Reids est construit, une ligne d'hydravion reliant Lisbonne ouvre en 1921 pour laisser place à l'aérien en 1964.
Elle profite également de l'entrée dans l'union européenne et développe ses réseaux de transports (route, tunnel, aéroport, port) dans les années 2000.
Destination prisé et envié par son climat, les personnes âgées façonnent les activités de l'ile malgré des randonnées physiques.
Entièrement tourné vers le tourisme, l'île se cache de la crise grâce à son endettement voilé sous la gouverne de Alberto João Jardim durant 34 ans. Elle fait alors couler le Portugal mais remonte aujourd'hui doucement la pente.
Le travail manquant, les jeunes partent malgré eux sur le continent; laissant place à une population âgée toute l'année et plus jeunes l'été pour les vacances et les festivités.